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samedi 25 avril 2020

25 avril 2020 : quelques nouvelles

Bonjour à tous,

Quelques nouvelles de nos membres durant cette période de confinement...

Jean-Pierre Gagnepain fait circuler ses machines sur son magnifique réseau de jardin du côté de Chablis...

Une belle rame du Lynton & Barnstaple

Une Shay en pleine action

Activité au dépôt

De son côté, François Colin construit de toutes pièces un wagon-grue, je le cite:

Petit bricoleur, sans outillage élaboré et sans approvisionnement en matière première je me suis lancé dans la construction d'un "wagon-grue" en m'inspirant d'une photo. Il reste quelques finitions...   Résultat actuel:



La grue en position "Transport"

La grue en position "Travail"

Enfin, Jacques Cabeza nous envoie une petite photo de circonstance, et des explications adaptées:


Elle a réussi à s’échapper !
Alors qu’nous on ne peut pas sortir, cette vieille coquine, dévoreuse de kilomètres, profite des circonstances pour prendre la voie. Masquée bien sûr mais c’est parce qu’elle espère restée inconnue.
Vous vous l’avez démasquée, avec son petit air bavarois.
Mais de quel atelier sort elle donc ???
(Réponse ci-après)

Informations techniques :
Longueur hors tampons attelée : 730 mm, Roues motrices de 63 mm. Chaudière bouillotte.
Deux cylindres 12 x 22, distribution à tiroirs cylindriques commandés par excentriques intérieurs, brûleur à vapeur d’alcool 140 mm, réservoir alcool 50 ml, renversement de marche par inverseur (en cabine) commandé par manette et par pédale, 2 tubes réchauffeurs traversant tout le feu (160 mm), échappement en cheminée, réservoir d’huile 6 ml, niveau d’eau, sifflet, soupape de sécurité. Tender à 2 boggies.
A l’époque, 1912, il était rare d’avoir des tiroirs commandés par excentriques. Le plus souvent BING (et les autres tel MARKLIN) commandaient directement les tiroirs par un maneton sur la roue et les bielles par une solide manivelle en bout de maneton. Soit l’inverse de la réalité mais le néophyte ne voit que le jeu des bielles.
Ce modèle, de 1914 est la version 2, avec une livrée noire à 5 liserés rouges.
On reconnait évidemment la S 2/6 du Royaume de Bavière qui est déjà pas mal reproduite ; à l’époque on parlait de jouets, pas encore de modélisme.



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Bravo à tous, n'hésitez pas à nous faire parvenir vos réalisations ou simplement des photos de vos matériels, nous les publierons volontiers sur le blog EVC45....

Soyez prudents, portez-vous bien...

Jean-Paul



samedi 18 avril 2020

18 avril 2020 : Quelques nouvelles de nos membres...

Bonjour à tous,

18 avril 2020 : déjà un mois de confinement… Le temps passe, plus ou moins vite selon les personnes et les situations, et l'on se rend compte que notre passion peut être un passe-temps agréable, voire utile…

J'ai reçu quelques photos de nos membres, montrant leurs dernières réalisations ou leurs dernières activités ferroviaires…

De la part de Michel Laigneau (Lisieux):
Ci joint, deux photos de la construction d'un wagon baladeuse sur châssis Mamod avec des morceaux de cagettes récupérés et des touillettes en bois. Egalement deux photos de l'amélioration d'une locomotive Mamod en kit avec tender d'accompagnement équipé de matériel Regner principalement. Désolé, je n'ai que peu de moyens et tout est fait sur une planche de récup posée sur le lit…

Les différentes pièces de la baladeuse
La baladeuse est prête à être installée sur son châssis
La locomotive Mamod améliorée
On reconnaît la pompe électrique d'origine Regner

De la part de Frank Larou
Photo de ma dernière réalisation : 2 wagons grumiers à traverses pivotantes sur base de wagons plats de Pascal Lelièvre. En attendant de les tester sur un réseau!

Les Grumiers de Frank

J'ai reçu également d'autres contributions, je vous les passerai dès que je les aurai retrouvées (c'est cela de travailler sur plusieurs ordinateurs...)!

Portez-vous bien, soyez prudents, courage! On se retrouve bientôt!

Jean-Paul

mercredi 8 avril 2020

Je confine, je construis, je publie...

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, trois semaines de confinement déjà! Les journées sont longues, mais peuvent être mises à profit pour des travaux assez fastidieux à priori, et reportés à plus tard continuellement, comme ce que nous a communiqué Jacques Cabeza hier... Je lui laisse la parole (et il est bavard!) :

Montage de la radio-commande sur une 241 P Aster
Il semble que de plus en plus d’adeptes de l’échelle 1 se laissent tenter par la radio-commande, alors qu’elle est monnaie courante pour les machines en voie étroite.
De ce fait, maintenant que notre grand réseau EVC45 comporte de multiples voies de garage, nous pouvons espérer avoir le spectacle réjouissant de locomotives exécutant leurs manœuvres, a fortiori si elles sont équipées du dételage commandé (il y en a).
Également, la R/C permettra de rouler à deux (à deux pour l’instant) sur la même voie, certes aux risques des protagonistes, mais qui seront  peut-être heureux de «pouvoir rouler» les jours d’affluence.
Mais ce n’est pas du tout pour faire des manœuvres que j’en suis venu à radio-commander ma 214P. En fait celle belle machine nécessite une peu plus d’entretien que les autres (l’historique de sa conception est lourd)  et je la fais rouler de préférence les jours de fête, à Longjumeau ou ailleurs, et là je rencontre régulièrement la même difficulté fort gênante.

Tout d’abord, il faut savoir que cette machine est une vraie Compound et que les cylindres basse pression sont placés à environ 12 cm des cylindres haute pression, si bien qu’il faut un certain temps, disons 30 mètres de roulement, pour que les cylindres basse pression soient chauds et donnent leur puissance. Si bien qu’après un arrêt, même court, la machine reprend sa course à la force des cylindres haute pression, régulateur bien ouvert, puis quelque instants après passe la vitesse supérieure et se transforme alors en TGV, même avec 12 voitures lourdes derrière, aux grands cris des spectateurs !
C’est là que j’ai mon problème ; les jours de fête, (surtout sur certains réseaux), il y a plein de gens au bord des voies, qui discutent et racontent leur vie, et qui encombrent le passage au point qu’il est parfois impossible de courir après sa loco.
Voilà pourquoi j’ai décidé de monter la R/C sur cette machine.

En pratique je n’ai radio-commandé que le régulateur et ….le sifflet. En effet j’estime que ce gadget a son charme et j’ai en projet d’en améliorer la tonalité ; mais c’est déjà un bon début.
Traditionnellement, on radio-commande aussi la marche Avant/Arrière. Je n’en éprouve guère le besoin mais surtout en l’occurrence, cette commande comporte un double renvoi de leviers et résiste assez fort, même déjà avec la commande à vis manuelle. Il faudrait soit réviser toute la tringlerie soit installer un servo-moteur commandant la vis. Cela sera pour une prochaine étape.
Remarquons que la vraie 241 P 17 était équipée d’une commande à vapeur pour actionner la biellette de relevage.
Par contre il serait intéressant sur cette loco de radio-commander les purgeurs, car cela serait sans doute utile vu le problème décrit ci-dessus et évidemment pour le spectacle vapeur.
Encore un montage à étudier, sachant que les leviers actuels sont cachés dans un coin très chaud.

Le montage en lui-même :
Il n’y a rien de bien compliqué. Il suffit de bien prévoir le positionnement des servos et de bien concevoir (et réaliser) les pièces de fixation.

La cabine avant montage des servos
La porte du foyer est entre-ouverte . Sur la droite sous le niveau d’eau, on voit la nouvelle manette de purge du niveau déjà mise en place, plus haute et tournée différemment. La manette du régulateur est déjà retirée de son axe.

Préalablement, je m’étais fixé les contraintes suivantes suite à mon expérience avec d’autres montages :
-    Préserver la place pour monter ultérieurement un troisième servo de commande de marche Avant/Arrière
-    Conserver l’ouverture de la porte du foyer, bien pratique pour allumer et voir le feu et qu’il serait sacrilège de condamner
-    Conserver le purgeur de niveau d’eau dont la manette d’origine est au sol et est gênante
-    Assurer la protection des servos de la chaleur du foyer.
-    Assurer la possibilité de débrayage immédiat de la commande pour le cas de panne de R/C, afin de pouvoir alors rouler en mode manuel.
-    Limiter au minimum les nouveaux trous ou destructions dans la loco elle-même.
-    Assurer le dételage du tender sans devoir débrancher les servos.
-    Assurer l’extraction du récepteur directement sans devoir rien démonter.
-    Protéger le récepteur et tout le circuit des débordements d’eau et aussi du feu (Fils)
Les pièces de fixation des servos et petits accessoires
Ces pièces sont en laiton de 8/10èmes ou 5/10èmes pour le « couvercle » du servo central.  Vis hexa de 2 mm, laiton et acier. Les isolations thermiques sont découpées dans une feuille céramique.
Les servos une fois montés
Bien sûr on découvre toujours au montage, la mesure où on s’est trompé, la vis qui ne peut être placée qu’avec un tournevis en zigzag, le truc qui ne devrait pas coincer, etc.. mais globalement c’est bon, les commandes fonctionnent bien (à froid à ce jour) et les objectifs sont atteints.

Les fixations des servos sont vissées à la plaque traverse arrière dans les mêmes trous de vis que précédemment. La vis côté du servo à droite (sifflet) est vissée dans une contre plaque.
Et l’électronique dans tout ça?
Le tender offre l’avantage d’avoir un réservoir d’alcool amovible (déposé à côté)
Il a été possible de placer le récepteur à l’avant du tender et les fils montés sur les servos avaient juste la bonne longueur. Les 4 batteries de type AAA (=4,8 v.) sont placées en 2 X 2 dans le fond du tender et à l’arrière en reprenant la place d’une des piles 9 volts d’origine pour l’éclairage. (La conception électrique d’origine est une hérésie : 4 piles (2 x 9v et 2 x 3v) pour 8 LEDs. Une seule aurait suffi). C’est donc déjà une pile supprimée. Les deux autres de 3 volts seront à supprimer la prochaine fois. Les deux circuits éclairage et R/C sont indépendants, chacun ayant son interrupteur, placés à l’avant du tender (étiquette). La R/C sera branchée au chargeur via le connecteur vert-rouge visible sur la photo.
Des sorties sont pré-câblées pour la modification de l’éclairage arrière et l’éclairage de cabine.

Fournitures :
Émetteur et récepteur sont ceux de Peter Spoerer. Le petit boitier avec ces deux boutons tournants est un peu mieux adapté dans la main (Photo) que les classiques appareils pour les avions avec des « manches » mais en pratique ça ne change pas grand-chose. Les fonctionnalités sont similaires (Futaba parait plus facile à régler). Récepteur une fois emballé : 60 x 10 x 35 mm.
Par contre j’ai branché le sifflet sur le second canal proportionnel et non pas le canal tout ou rien, ce qui permet de moduler le son. Non pas pour jouer du "
flûtiau" mais le son est bon à 1 ou 2 bars, et carrément insupportable de 3 à 5 bars qui est la pression normale.
Les servos sont des  « D-Power» allemands/chinois (les mêmes que sélectionnés par Wyko pour les 141 TA) : 23 x 9 x 29 mm, couple 4 Kg/cm, 4,8-6 V.

Il n’y a plus qu’à espérer que cette belle machine nous offre la prestation qu’elle mérite, se profilant  en marche régulière et pas trop rapide, et captant l’attention pas quelques appels au sifflet appropriés.
Ce rêve reste encore à prouver mais j’ai bon espoir.

Gageons que Jacques devra moins courir dorénavant!
Merci à Jacques pour ce beau reportage, nous attendons d'autres communications de nos membres pour égayer le blog en cette période difficile, n'hésitez-pas, quelques photos et quelques explications me suffisent...

Soyez prudents, restez chez vous!

Jean-Paul